Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 septembre 2020 5 11 /09 /septembre /2020 20:12

Dans le cadre du 46ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

Sortie de « Kajillionaire » : 30 Septembre 2020
Réalisation : Miranda July

Note :
4,5/5

Résumé : Theresa et Robert ont passé 26 ans à former leur fille unique, Old Dolio, à escroquer, arnaquer et voler à chaque occasion. Au cours d'un cambriolage conçu à la hâte, ils proposent à une jolie inconnue ingénue, Mélanie, de les rejoindre, bouleversant complètement la routine d'Old Dolio.

Critique : 3ème et dernier coup de cœur de la compétition (et ici il a une date de sortie très prochainement!), Kajillionaire brille d'abord par l'interprétation sublime de Evan Rachel Wood, introvertie malgré elle. Élevée par des parents arnaqueurs et conditionné depuis son enfance à voler, Old Dolio n'a jamais connu ce qu'est la tendresse, l'affection ou l'amour. Une nouvelle venue dans leur groupe va bouleverser cette famille et va surtout aider Old Dolio à tout simplement vivre et à s'ouvrir. Drôle, dramatique mais aussi poétique, « Kajillionaire » arrive à nous émouvoir et à nous bouleverser avec délicatesse, un très beau film.

Partager cet article
Repost0
11 septembre 2020 5 11 /09 /septembre /2020 19:48

Dans le cadre du 46ème Festival du Cinéma Américain de Deauville 

Sortie de « The Nest » : date inconnue
Réalisation : Sean Durkin

Note :
3,75/5

Résumé : Dans les années 1980 , Rory, un ancien courtier devenu un ambitieux entrepreneur, convainc Allison, son épouse américaine, et leurs deux enfants de quitter le confort d’une banlieue cossue des États-Unis pour s’installer en Angleterre, son pays de naissance. Persuadé d’y faire fortune, Rory loue un vieux manoir en pleine campagne où sa femme pourra continuer à monter à cheval. Mais l’espoir d’un lucratif nouveau départ s’évanouit rapidement et l’isolement fissure peu à peu l’équilibre familial...

Critique : Un très bon casting avec en tête d'affiche Jude Law et Carrie Coon, dans un drame familial brut, une brisure du cercle familial. Rory est persuadé de pouvoir refaire fortune à Londres et embarque sa famille malgré elle dans ce qui va s'avérer être le début d'un cercle vicieux. Un déni financier et un isolement qui vont déboucher sur une rupture progressive des membres de la famille. Désir de patriarcat raté, le réalisateur arrive à bien maîtriser son sujet et à en faire un film passionnant.

Partager cet article
Repost0
11 septembre 2020 5 11 /09 /septembre /2020 19:40

Dans le cadre du 46ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

Sortie de « Sophie Jones » : date inconnue
Réalisation : Jessie Barr

Note :
2/5

Résumé : Sophie Jones, seize ans, n’arrive pas à faire le deuil récent de sa mère. Le seul moyen qu’elle a trouvé pour ressentir encore quelque chose est de partager son intimité avec une autre personne. Elle interagit ainsi avec les autres dans l’espoir de se sentir encore en vie et de se créer des moments d’égarement. Elle va finalement apprendre que ces rencontres charnelles ne procurent qu’un apaisement de courte durée et que le seul véritable remède à sa détresse est l’amour.

Critique : Film assez fade qui ne dégage pas grand chose malgré une bonne intention de faire. Le plus gros hic pour moi est concernant son héroïne principale, qui ne dégage pas d'empathie et qui m'a légèrement agacé. Difficile d'aimer un film quand on n'accroche pas aux personnages, malgré un scénario qui avait moyen d'être exploité.

Partager cet article
Repost0
9 septembre 2020 3 09 /09 /septembre /2020 22:43

Sortie de « La Daronne » : 09 Septembre 2020
Réalisation : Jean-Paul Salomé

Note :
3/5

Résumé : Patience Portefeux est interprète judiciaire franco-arabe, spécialisée dans les écoutes téléphoniques pour la brigade des Stups. Lors d'une enquête, elle découvre que l'un des trafiquants n'est autre que le fils de l'infirmière dévouée qui s’occupe de sa mère. Elle décide alors de le couvrir et se retrouve à la tête d'un immense trafic ; cette nouvelle venue dans le milieu du deal est surnommée par ses collègues policiers "La Daronne".

Critique : Divertissement dans la lignée de ceux qu'on trouve sympa sur le coup mais qui ne restera pas dans les mémoires. Isabelle Hupert porte néanmoins le film sur ses épaules, avec l'aide de Hippolyte Girardot. L'histoire peine à démarrer, mais une fois que la « daronne » est lancée, ce jeu du chat à la souris avec la police devient plus intéressant, amusant et plaisant jusqu'à la fin. Sympathique et faisant sourire (mais pas rire), on y va surtout pour Mme Hupert en dealeuse de drogue et non pour trouver un grand scénario.

Partager cet article
Repost0
9 septembre 2020 3 09 /09 /septembre /2020 22:31

Dans le cadre du 46ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

Sortie de « Lorelei » : date inconnue
Réalisation : Sabrina Doyle

Note :
3,5/5

Résumé : Wayland sort de prison après avoir purgé une peine de 15 ans pour braquage à main armée. De retour dans sa ville ouvrière natale, il tombe par hasard sur Dolores, son amour de jeunesse. Devenue mère célibataire, elle se bat pour élever ses trois enfants. Peu après leurs retrouvailles, Wayland emménage chez cette famille chaotique et devient contre son gré la figure paternelle manquante. Les fins de mois étant difficiles, Wayland se fait rattraper par ses vieux démons, tandis que Dolores aspire à réaliser son rêve de jeune fille : vivre à Los Angeles.

Critique : Un très joli film sur lequel on se laisse bercer malgré une thématique qui n'est pas si rose au départ. Il y a la mère célibataire qui se démène financièrement pour tenter de subvenir aux besoins de ses enfants (adorables d'ailleurs) mais qui aspire toujours à réaliser son rêve de jeunesse/ Il y a aussi cet homme qui sort de prison, aspirant à une deuxième chance dans sa vie et retombant sur cette mère, son amour de jeunesse... Tous ensemble, ils vont tenter de relever la tête et de surmonter les galères. Le scénario reste assez classique et j'ai déjà vu ce genre de trame, mais le point fort de cette histoire est qu'elle est racontée avec douceur et bienveillance, sur un final assez poétique. Une jolie dose de fraîcheur dans un monde difficile.

Partager cet article
Repost0
9 septembre 2020 3 09 /09 /septembre /2020 22:18

Dans le cadre du 46ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

Sortie de « Don't Tell A Soul » : date inconnue
Réalisation : Alex McAulay

Note :
2/5

Résumé : Joey et Matt sont deux frères issus d’une famille ouvrière du Kentucky. Ces adolescents perturbés décident de s’introduire dans une maison laissée vacante afin de dérober une boîte pleine de billets qui serviraient à payer les frais médicaux de leur mère malade. En quittant le lieu du méfait, ils sont poursuivis dans le bois voisin par un agent de sécurité qui finit par tomber acciden­tellement dans un puits abandonné. Joey et Matt sont alors confrontés à un sombre dilemme : aider le gardien et risquer d’être punis pour leur crime, ou le laisser au fond du trou sans être certains que quelqu’un vienne à son secours…

Critique : Une belle déception et pourtant le film partait tellement bien ! Type thriller, deux frères (un gentil mais influençable et l'autre colérique et immature) se retrouvent dans une situation extrêmement délicate où la vie d'un homme est entre leurs mains. Le sauver mais risquer la prison ou le laisser mourir et garder ça sur la conscience ? L'histoire contient beaucoup de rebondissements, notamment les premiers nous tenant en haleine. Mais la dernière demi-heure du film se casse complètement la gueule, et on assiste a du guignolesque sans nom. Les rebondissements s'enchaînent à une vitesse incroyable, montant crescendo dans le ridicule et l'illogisme jusqu'à un final complètement décevant. Quel gâchis, il avait pourtant de bons atouts...

Partager cet article
Repost0
9 septembre 2020 3 09 /09 /septembre /2020 22:06

Dans le cadre du 46ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

Sortie de « The Violent Heart » : date inconnue
Réalisation : Kerem Sanga


Note : 3,5/5

Résumé : Cassie, une étudiante pleine d’entrain en passe d'obtenir son diplôme de fin d’année débute une relation amoureuse avec Daniel, un mécanicien taciturne. Ce dernier rêve lui aussi d'un avenir meilleur et veut s’engager dans le Corps des Marines. Mais le passé tragique et violent de Daniel rattrape le jeune couple.

Critique : Ce film arrive à sortir son épingle du jeu en nous proposant un mélange de love story entre jeune adultes et drame familial assez noir, où les secrets du passé vont remonter à la surface. Les deux acteurs principaux sont convaincants, le rythme est prenant surtout vers la fin, nous promettant quelques révélations surprenantes. Ces dernières peuvent être maladroites mais ne gâchent en rien le drame que porte cette histoire où l'empathie est bien présente.

Partager cet article
Repost0
9 septembre 2020 3 09 /09 /septembre /2020 21:57

Dans le cadre du 46ème Festival du Cinéma Américain de Deauville 

Sortie de « Giants Being Lonely » : date inconnue
Réalisation : Grear Patterson

Note :
3,5/5

Résumé : Adam, Bobby et Caroline sont en classe de terminale dans le lycée d’une bourgade semi-rurale du sud des États-Unis. Ils essayent de trouver un sens à leur morne existence, entre les hauts et les bas de l’amour, le sexe, la solitude, l’amitié, le baseball et la mort. Tous sont aussi en quête de reconnaissance. Mais de fortes tensions commencent à voir le jour, qu’il faudra bien évacuer…

Critique : Énième film sur l'adolescence mais traité de façon différente, de part une ambiance lente et anxiogène grandissante. Nous suivons surtout trois adolescents dans leur vie, gérant leurs différents problèmes à leur manière. Ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est que le film suggère tout le long que quelque chose cloche chez un ado, mais on ne nous montre que très peu d'éléments visuellement. Au spectateur de se questionner et de s'imaginer, jusqu'à cette scène finale brute mais révélatrice. Un film qui reste en mémoire.

Partager cet article
Repost0
9 septembre 2020 3 09 /09 /septembre /2020 21:55

Dans le cadre du 46ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

Sortie de « Holler » : date inconnue
Réalisation : Nicole Riegel

Note :
3/5

Résumé : Dans un coin perdu du sud de l’Ohio où les industries manufacturières américaines se meurent, une jeune femme résolue a l’opportunité de changer de vie le jour où elle décroche son ticket d’entrée dans une faculté. Afin de régler les frais de scolarité, Ruth Avery rejoint avec son frère aîné une dangereuse bande de ferrailleurs. Ils travaillent dur la journée et volent des métaux précieux la nuit dans les usines jadis prospères. Au-delà de l’aspect financier, Ruth va se rendre compte que le prix à payer pour faire des études supérieures est bien plus élevé qu’elle ne le pensait.

Critique : Histoire intéressante sur les difficultés d'une jeune femme qui voudrait pouvoir aller à la Fac, mais qui est dans une impasse financière elle et sa famille. Elle va donc avec son frère voler des métaux pour les revendre, espérant se sortir de cette situation et pouvoir étudier.
Le scénario reste assez classique dans son ensemble et l'émotion n'est pas forcément palpable, mais le sujet reste attrayant et nous montre l'inégalité de l'accès à l'éducation.

Partager cet article
Repost0
8 septembre 2020 2 08 /09 /septembre /2020 23:22

Dans le cadre du 46ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

Sortie de « Les 2 Alfred » : 13 Janvier 2021
Réalisation : Bruno Podalydès

Note :
3/5

Résumé : Alexandre, chômeur déclassé, a deux mois pour prouver à sa femme qu'il peut s'occuper de ses deux jeunes enfants et être autonome financièrement. Problème: The Box, la start-up très friendly qui veut l'embaucher à l'essai a pour dogme : « Pas d'enfant! », et Séverine, sa future supérieure, est une « tueuse » au caractère éruptif. Pour obtenir ce poste, Alexandre doit donc mentir... La rencontre avec Arcimboldo, « entrepreneur de lui-même » et roi des petits boulots sur applis, aidera-t-elle cet homme vaillant et déboussolé à surmonter tous ces défis?

Critique : Comédie sympathique mais qui ne restera pas dans les mémoires. On passe tout de même un bon moment sur le coup, en suivant Alexandre commencer dans un nouveau boulot style start-up avec des termes tellement high-tech que ça ne veut plus rien dire. J'ai justement apprécié cet humour là et cette satire concernant la « trop » modernisation des entreprises, ou encore les applications de services, les drones etc. Mais l'histoire reste assez classique et ne prend malheureusement pas trop de risques. Pas mal.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Cinéphile Critique
  • : Etant passionnée de cinéma, ce blog me servira à écrire mes avis personnels de films en fonction de l'actualité des sorties. Si vous souhaitez discuter d'un film, ou du cinéma en général, n'hésitez pas à poster un commentaire ;)
  • Contact

Recherche

Liens