Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 avril 2018 3 04 /04 /avril /2018 22:27

Sortie de « Dans La Brume » : 04 Avril 2018
Réalisation : Daniel Roby

Note :
2/5

Résumé : Le jour où une étrange brume mortelle submerge Paris, des survivants trouvent refuge dans les derniers étages des immeubles et sur les toits de la capitale. Sans informations, sans électricité, sans eau ni nourriture, une petite famille tente de survivre à cette catastrophe... Mais les heures passent et un constat s'impose : les secours ne viendront pas et il faudra, pour espérer s’en sortir, tenter sa chance dans la brume...

Critique : On sent que c'est plein de bonnes intentions, mais ça n'arrive pas à décoller... « Dans la Brume » est une sorte de survival movie à la française, menés par Romain Duris et Olga Kurylenko. Parents d'une jeune fille atteinte d'une maladie et contrainte de vivre dans une « bulle », ils vont également tenter de la sauver. Ce genre de film est toujours plaisant à voir, mais encore faut-il que cela fonctionne. La tension n'est malheureusement que peu présente et on assiste à leur survie avec une pointe d'ennui. On ne sent pas les acteurs à 100% investis (mis à part Romain Duris), certaines situations sont très prévisibles, tandis que d'autres sont incohérentes. Pour finir, le twist final ne m'a pas convaincu. Un film que je considère trop léger par rapport à ses intentions

Partager cet article
Repost0
30 mars 2018 5 30 /03 /mars /2018 23:29

Sortie de « Carnivores » : 28 Mars 2018 
Réalisation : Jérémie & Yannick Renier

Note :
3,5/5

Résumé : Mona rêve depuis toujours d’être comédienne. Au sortir du Conservatoire, elle est promise à un avenir brillant mais c’est Sam, sa sœur cadette, qui se fait repérer et devient rapidement une actrice de renom. À l’aube de la trentaine, à court de ressources, Mona est contrainte d’emménager chez sa sœur qui, fragilisée par un tournage éprouvant, lui propose de devenir son assistante. Sam néglige peu à peu son rôle d'actrice, d'épouse, de mère et finit par perdre pied. Ces rôles que Sam délaisse, Mona comprend qu'elle doit s'en emparer.

Critique :  « Carnivores », c'est un petit thriller français, sans prétention, mais qui arrive à séduire. Portées par Leila Bekhti et Zita Hanrot, elles incarnent ici deux sœurs dont l'une réussit et l'autre pas. Facilement et rapidement, on va comprendre ce rapport de force, ce sentiment de jalousie et vers quelle piste le scénario va nous emmener. Sans donc surprise certes, mais l'histoire est prenante et je me suis laissée portée jusqu'au final assez brutal. Cela reste dans l'ensemble un bon thriller psychologique avec un jeu d'actrices assez convaincant.

Partager cet article
Repost0
28 mars 2018 3 28 /03 /mars /2018 22:54

Sortie de « Ready Player One » : 28 Mars 2018
Réalisation : Steven Spielberg

Note :
4,5/5

Résumé : 2045. Le monde est au bord du chaos. Les êtres humains se réfugient dans l'OASIS, univers virtuel mis au point par le brillant et excentrique James Halliday. Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l'œuf de Pâques numérique qu'il a pris soin de dissimuler dans l'OASIS. L'appât du gain provoque une compétition planétaire. Mais lorsqu'un jeune garçon, Wade Watts, qui n'a pourtant pas le profil d'un héros, décide de participer à la chasse au trésor, il est plongé dans un monde parallèle à la fois mystérieux et inquiétant…

Critique : Quel réel plaisir de découvrir « Ready Player One » , réalisé par un grand monsieur dans laquelle on retrouve son âme d'enfant ! Variant entre un univers réel aux allures apocalyptiques et un univers virtuel enclin à la liberté de devenir et de faire ce que l'on veut, les joueurs se lancent dans une gigantesque chasse au trésor, qui se révèle assez difficile. L'histoire est assez simple et convenue, avec les catégories « gentils et méchants » que l'on distingue très rapidement, mais ce sont surtout les détails qui vont faire la différence et qui me font aimer ce film. C'est le rythme effréné, les effets spéciaux époustouflants et surtout les énoooormes références à la culture pop qui sont dispersées du début à la fin du film. Forcément on ne les connaîtra sans doute pas toutes, peut être en fonction de notre génération, mais croyez-moi vous allez en reconnaître un bon paquet et ressentir une vague de nostalgie à la vue de celles-ci. N'oublions pas la BO qui colle parfaitement à l'allure et au style du film.
« Ready Player One », c'est le blockbuster qui ne va pas s'ajouter aux classements des grosses productions vues et revues, mais va au contraire rendre hommage à cette culture dans laquelle nous nous baignons depuis notre enfance

Partager cet article
Repost0
16 mars 2018 5 16 /03 /mars /2018 23:04

Sortie de « Tout Le Monde Debout » : 14 Mars 2018
Réalisation : Franck Dubosc

Note :
3/5

Résumé : Jocelyn, homme d'affaire en pleine réussite, est un dragueur et un menteur invétéré. Lassé d'être lui-même, il se retrouve malgré lui à séduire une jeune et jolie femme en se faisant passer pour un handicapé. Jusqu'au jour où elle lui présente sa sœur elle-même handicapée...

Critique : Sans révolutionner le genre, la première réalisation de Franck Dubosc s'avère être une comédie romantique mignonne et tendre. Alexandra Lamy est rayonnante et Elsa Zylberstein pleine d'innocence. Franck Dubosc alias Jocelyn reprend son rôle un peu habituel de dragueur narcissique qui va bien sûr peu à peu changer face à la rencontre de Florence. Alors après on reste dans la comédie romantique française pure : le scénario est très prévisible et ça se finit toujours en happy end, donc pas vraiment d'originalité. Mais cela n'empêche de passer un agréable moment devant cette comédie un peu mielleuse mais remplie de bienveillance

Partager cet article
Repost0
14 mars 2018 3 14 /03 /mars /2018 23:26

Sortie de « Ghostland » : 14 Mars 2018
Réalisation : Pascal Laugier

Note :
4,5/5

Résumé : Suite au décès de sa tante, Pauline et ses deux filles héritent d’une maison. Mais dès la première nuit, des meurtriers pénètrent dans la demeure et Pauline doit se battre pour sauver ses filles. Un drame qui va traumatiser toute la famille mais surtout affecter différemment chacune des jeunes filles dont les personnalités vont diverger davantage à la suite de cette nuit cauchemardesque.
Tandis que Beth devient une auteur renommée spécialisée dans la littérature horrifique, Vera s’enlise dans une paranoïa destructrice. Seize ans plus tard, la famille est à nouveau réunie dans la maison que Vera et Pauline n’ont jamais quittée. Des évènements étranges vont alors commencer à se produire…

Critique : Le terme « film d'horreur » est complètement en adéquation avec « Ghostland », dont ses récompenses au festival de Gérardmer sont largement méritées. L'histoire commence par un véritable cauchemar suite à l'intrusion de ces individus, puis vient une narration un peu plus lisse et classique. Pascal Laugier veut nous faire croire à ce moment de répit avant de nous replonger dans une folie d'horreur et de violence psychologique (et physique par la même occasion). Les jump scares sont présents mais assez minimes, l'ambiance véritablement oppressante et glauque se créant par le scénario et surtout par l'interprétation géniale des deux jeunes actrices, complètement absorbées dans leurs rôles respectifs. Mylène Farmer n'en fait ni trop, ni moins et nous montre aussi via une scène l'énergie qu'elle peut avoir. Sans en dire plus pour ne pas spoiler, « Ghostland » est violent, angoissant et malsain (cela m'a d'ailleurs un peu fait penser à « Massacre à la Tronçonneuse »), mais il sonne avant tout juste grâce à de brillants jeux d'acteurs, à un scénario ravageur et à une réalisation soignée de bout en bout. Un film d'horreur réussi, et en plus français, ça mérite d'être vu 

Partager cet article
Repost0
10 mars 2018 6 10 /03 /mars /2018 21:34

Sortie de « The Disaster Artist » : 07 Mars 2018
Réalisation : James Franco

Note :
4,5/5

Résumé : En 2003, Tommy Wiseau, artiste passionné mais totalement étranger au milieu du cinéma, entreprend de réaliser un film. Sans savoir vraiment comment s'y prendre, il se lance … et signe THE ROOM, le plus grand nanar de tous les temps. Comme quoi, il n'y a pas qu'une seule méthode pour devenir une légende !

Critique : James Franco revient en pleine forme en incarnant Tommy Wiseau, réalisateur du célèbre nanar « The Room », sorte de triangle amoureux dramatique. On y découvre ainsi la rencontre entre Tommy et Greg, leurs espoirs de cinéma et leurs ambitions, puis le tournage et les coulisses du film, jusqu'à son avant-première officielle. Franco est complètement bluffant et surtout hilarant, ses scènes de tournage et son comportement sont à mourir de rire. Cependant, ces moqueries restent bienveillantes car on reste très touché par son rêve absolu de vouloir faire son propre film en y mettant toute sa volonté. C'est une personne autant étrange et caricaturale qu'elle en est émouvante et sensible. En bref, un film scotchant et amusant mené par une performance saluée de James Franco. 

Partager cet article
Repost0
7 mars 2018 3 07 /03 /mars /2018 22:30

Sortie de « Le Secret Des Marrowbone » : 07 Mars 2018 
Réalisation : Sergio G. Sanchez

Note :
3,5/5

Résumé : Pour ne pas être séparés, Jack, 20 ans, et ses frères et sœurs plus jeunes, décident de cacher à tout le monde le décès de leur mère qui les élevait seule. Ils se retrouvent livrés à eux-mêmes dans la ferme familiale isolée, mais bientôt, d’étranges phénomènes indiqueraient qu’une présence malveillante hante leur unique refuge…

Critique : C'est un des rares films que j'ai été voir sans avoir vu la bande-annonce, le thème du film et sa nomination au festival de Gérardmer ont suffi à me convaincre d'y aller. Pour une première réalisation et malgré quelques petits défauts parsemés, j'ai trouvé ce film assez prometteur ! Alors attention, c'est avant tout un drame/thriller familial aux allures horrifiques, plutôt qu'un film d'horreur au sens premier du terme. Par un rythme lent mais sous tension, notamment grâce aux effets sonores et aux cadrages, l'anxiété nous prend peu à peu face au mystère de cette famille, reclu sur elle-même et dont on se demande ce qu'il s'y cache. Certains diront que la fin fait sans doute écho de déjà-vu, certes, mais personnellement j'ai trouvé le scénario dans l'ensemble bien ficelé et je me suis laissée emporter par cette histoire sans deviner tous les aboutissements, ce que j'ai grandement apprécié. Cela a été également un plaisir de voir à l'écran ces acteurs montants, notamment Charlie Heaton (Stranger Things) et surtout Anya Taylor-Joy (Split, The Witch) qui commence à se faire une petite place de confort dans ce genre de thème qui lui va à ravir.

Partager cet article
Repost0
7 mars 2018 3 07 /03 /mars /2018 22:27

Sortie de « La Chtite Famille » : 28 Février 2018 
Réalisation : Dany Boon

Note :
0,5/5

Résumé : Valentin D. et Constance Brandt, un couple d’architectes designers en vogue préparent le vernissage de leur rétrospective au Palais de Tokyo. Mais ce que personne ne sait, c’est que pour s’intégrer au monde du design et du luxe parisien, Valentin a menti sur ses origines prolétaires et ch'tis. Alors, quand sa mère, son frère et sa belle-sœur débarquent par surprise au Palais de Tokyo, le jour du vernissage, la rencontre des deux mondes est fracassante. D’autant plus que Valentin, suite à un accident, va perdre la mémoire et se retrouver 20 ans en arrière, plus ch’ti que jamais !

Critique : Je ne sais même pas ce qui m'a pris d'aller voir ce film, sans doute par curiosité vu qu'on en entend parler partout de cette « Chtite famille »... Un véritable désastre ! J'ai du voir deux films réalisés par Dany Boon qui dans l'ensemble passaient correctement, mais je crois que celui-ci sera le dernier. J'ai eu l'impression d'être dans un Cartoon tellement tout est caricatural et grotesque. Et contrairement à « Bienvenue chez les Ch'tis » où le langage ch'ti était dosé avec humour, ici on assiste à un tel déferlement non-stop que cela en devient carrément lourdingue. Et les acteurs, mon dieu, j'étais tellement gênée pour eux, malaise TV bonsoir ! D'une débilité profonde.

Partager cet article
Repost0
3 mars 2018 6 03 /03 /mars /2018 15:55

Sortie de « Call Me By Your Name » : 28 Février 2018 
Réalisation : Luca Guadagnino

Note :
 5/5

Résumé : Été 1983. Elio Perlman, 17 ans, passe ses vacances dans la villa du XVIIe siècle que possède sa famille en Italie, à jouer de la musique classique, à lire et à flirter avec son amie Marzia. Son père, éminent professeur spécialiste de la culture gréco-romaine, et sa mère, traductrice, lui ont donné une excellente éducation, et il est proche de ses parents. Sa sophistication et ses talents intellectuels font d’Elio un jeune homme mûr pour son âge, mais il conserve aussi une certaine innocence, en particulier pour ce qui touche à l’amour. Un jour, Oliver, un séduisant Américain qui prépare son doctorat, vient travailler auprès du père d’Elio. Elio et Oliver vont bientôt découvrir l’éveil du désir, au cours d’un été ensoleillé dans la campagne italienne qui changera leur vie à jamais.

Critique : Un film sensuel, magnifique et plein de poésie ! On a la réelle sensation de vivre intensément ce début de relation entre ces deux hommes. Pour Elio, c'est la découverte d'un désir profond et sincère envers Oliver, qui lui est plus âgé, donc plutôt dans l'optique d'une certaine liberté pendant cet été. L'histoire a un rythme assez lent mais indispensable afin de permettre aux spectateurs de vivre cette idylle naissante. Le duo Armie Hammer et Thimothée Chalamet fonctionne à merveille, mais la mention revient à Thimothée qui crève complètement l'écran. Le cadre est d'ailleurs superbe, dans un coin de l'Italie où la nature règne : ses paysages, sa rivière, sa verdure, ses cigales... Un réel délice. On ne peut qu'être ému et se reconnaître quelque part dans cette histoire, où le chagrin et la douleur d'une relation vécue rime forcément avec des moments de joie et de passion passées, comme l'explique si poétiquement son père dans une des meilleures scènes du film. Vivant et bouleversant.

Partager cet article
Repost0
3 mars 2018 6 03 /03 /mars /2018 15:51

Sortie de « Lady Bird » : 28 Février 2018 
Réalisation : Greta Gerwig

Note :
1,5/5

Résumé : Christine « Lady Bird » McPherson se bat désespérément pour ne pas ressembler à sa mère, aimante mais butée et au fort caractère, qui travaille sans relâche en tant qu’infirmière pour garder sa famille à flot après que le père de Lady Bird a perdu son emploi. 

Critique : Je me suis profondément ennuyé devant ce film, je ne comprends pas l'enthousiasme autour de « Lady Bird ». L'histoire est pour moi sans intérêt. On suit la vie d'une fille dans laquelle il ne se passe rien d'important : les amourettes, les études, les conflits avec sa mère... Cela aurait pu être pertinent, mais on passe tellement vite d'une scène à l'autre qu'on a l'impression que le film n'a rien de profond à raconter et qu'il est complètement bâclé. De plus je n'ai éprouvé aucune empathie pour l'actrice principale, un film vraiment inutile.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Cinéphile Critique
  • : Etant passionnée de cinéma, ce blog me servira à écrire mes avis personnels de films en fonction de l'actualité des sorties. Si vous souhaitez discuter d'un film, ou du cinéma en général, n'hésitez pas à poster un commentaire ;)
  • Contact

Recherche

Liens